Idées de Growth hacking

Quoi de mieux que des exemples de growth hacking réussi pour rallumer la flamme ? Les entrepreneurs et les marketeurs sont parfois submergés de doute, de désespoir ou d’une envie incontrôlable d’appuyer à fond sur l’accélérateur.

Il n’y a pas d’amende pour excès de vitesse en marketing, à condition de prendre toutes les mesures de sécurité (plan stratégique, KPI à surveiller) et de connaître quelques règles d’art. Par contre, le copier-coller est prohibé ! Ces exemples de growth hacking efficace sont adaptés à l’environnement extérieur et intérieur de leur inventeur. Le vôtre reste à créer !

Qu’est-ce que le growth hacking ?

Restons dans le verbiage « Quoi de mieux » pour donner une définition du growth hacking.

Qui de mieux que l’inventeur présumé du terme growth hacking pour décrire un growth hacker.

Le growth hacker, c’est qui ?

Source : semji

Le growth hacking, c’est quoi ?

La mauvaise définition

Le Growth Hacking, c’est détourner intelligemment des systèmes pour obtenir plus rapidement de la croissance (tirée d’un livre à succès sur le Growth hacking à 27 euros !).

Une bonne définition du growth hacking

Le growth hacking a vu le jour il y a une quinzaine d’années avec comme principale motivation la recherche d’une efficacité maximale de la stratégie marketing, en un minimum de temps et avec un minimum de ressources

TIRÉE DU Blog d’UN outil GROWTH HACKING

Il n’y a pas de définition académique du growth hacking ; il s’agit plus d’une mentalité que d’une méthodologie. Popularisé par les start-ups, l’objectif des hackers est de recruter au plus vite les premiers utilisateurs (early users ou early adopters), d’encourager le bouche-à-oreille et de grossir ensuite la base d’utilisateurs par des pratiques d’inbound marketing ou autres leviers. La limite de l’éthique est parfois franchie (scraping et autres moyens détournés pour gagner des clients ou des datas).

Une stratégie de growth hacking est typiquement inventée et déployée par une équipe réduite qui décloisonne les différents leviers marketing (SEO, Content marketing, ventes CRM, etc.).

Voici 5 exemples de growth hacking consiidérés par la communauté marketing comme des cas d’école.

Exemples de growth hacking

Hotmail

Logo Outlook

Hotmail est devenu MSN Outlook

Hotmail est un service de messagerie fondé le 4 juillet 1996 par Sabeer Bhatia et Jack Smith. Il fut racheté en décembre 1997 par Microsoft pour 400 million de dollars.

Pourquoi une telle somme pour une start-up âgé d’un an et demi ?

Microsoft, le conquérant, fut séduite par le taux de croissance fulgurant de Hotmail : en seulement un an et demi d’existence, Hotmail affichait 12 millions d’abonnés (Internet affichait à l’époque 70 millions d’utilisateurs au total).

Une croissance rapide, en un temps court, avec des moyens limités, mais une idée géniale : c’est la définition même du growth hacking.

L’offre Hotmail était : un compte email avec 2 Mo d’espace libre gratuit. C’était généreux et innovateur à l’époque, mais ce n’était pas le détonateur de l’explosion des abonnements.

L’hameçon se trouvait dans la signature qui accompagnait chaque email envoyé grâce à Hotmail.

Exemple de growth hacking
La signature ‘obligatoire’ de chaque e-mail Hotmail.

Le lien pointait sur un formulaire d’ouverture d’un compte Hotmail gratuit. Ainsi, chaque utilisateur est devenu un ambassadeur. Cette idée permit à Hotmail de générer 3 000 nouveaux utilisateurs par jour. 

Le growth hack de Hotmail (rebaptisé MSN Hotmail) est un bouche-à-oreille automatisé. Un bon exemple de growth hacking basé sur le marketing de recommandation. Bien évidemment, la qualité du service était au rendez-vous.

Airbnb

Exemples de growth hacking / Airbnb

Airbnb : un hack ingénieux ?

L’extraordinaire destin de Airbnb commença en 2008 par une idée d’adolescents : Brian Chesky et Joe Gebbia mirent en location un matelas gonflable placé dans le salon de leur logement à San Fransisco ! L’offre était propulsée par un site qui gagna vite en popularité. Le concept Airbnb vit le jour.

Les fondateurs de Airbnb se sont mis à multiplier les partenariats avec les propriétaires d’appartements et les techniques de promotion traditionnelle : photos accrocheuses, recommandations des locataires, prospection dans les événements tech, etc.

L’astuce growth hack qui créa véritablement le succès de Airbnb était son exploitation de la popularité de Craiglist (site Web numéro 1 pour la sous-location et la location).

Idée Growth de Airbnb : toute annonce sur leur plateforme était également diffusée sur Craiglist. Un backlink pointant vers leur site est inséré dans l’annonce sur Craiglist.

Simple, attractive et utile.

Airbnb aurait franchi certaines limites en récupérant la base de donnée de Craiglist et en envoyant des emails marketing à chaque utilisateur de cette plateforme. Craigslist s’en est rendu compte et y avait mis fin. Mais Airbnb avait décollé grâce à un concurrent et à des prouesses technologiques.

Pinterest

Growth hacking de Pinterest

Pinterest est classé aujourd’hui comme un puissant instrument du marketing réseaux sociaux. Sa particularité par rapport aux autres plateformes est que ces premiers utilisateurs (earlyer buyers ou clients précoces) ne sont pas des jeunes férus de technologie issus des grandes villes côtières. Son co-fondateur, Ben Silbermann, avait dû faire du forcing et du bouche-à-oreille auprès d’artisans de sa ville natale, Des Moines dans l’Iowa.

« J’ai envoyé Pinterest à 200 de mes amis, et je pense que 100 d’entre eux ont ouvert l’e-mail. C’était un nombre catastrophiquement faible. J’ai inclus beaucoup de gens de Google et de Californie, et j’ai envoyé un e-mail à beaucoup de gens de l’Iowa. Les gens qui ont commencé à l’utiliser l’ont utilisé comme nous l’avions espéré. Je pense que ces quelques personnes ont permis à Pinterest de continuer à fonctionner. »

BEN SILBERMANN

Pour accélérer le développement de leur plateforme, les deux co-fondateurs ont dû recourir à d’autres tactiques plus innovatrices : le growth hacking de Pinterest est né :

  1. Version bêta activée sur invitation (c’était nouveau à l’époque). Le sentiment d’appartenir à un club select en était le moteur.
  2. Inscription via FaceBook. C’est aujourd’hui banal, mais fut révolutionnaire en 2009.
  3. Partenariat avec des blogueuses célèbres dans leur domaine d’activité (voyages, shopping, mode, décoration d’intérieur, etc.). La campagne Pit It Forward (faites-le avancer) fut lancée avec succès. L’esprit communautaire a encore fonctionné.

Pinterest prit véritablement son envol en 2011. Le lancement de l’application sur l’AppStore en mars a généré plus de téléchargements que prévu. Sorti de sa version bêta et demeurant sur invitation, il est devenu l’un des 10 plus grands réseaux sociaux.

Le succès de Pinterest est un exemple de growth hacking basé sur le communautarisme et la technologie.

Shutterstock

Exemple de growth hacking : Shutterstock

Au début des années 2000, il n’était pas facile de télécharger gratuitement des images commerciales libres de droit ou d’obtenir les droits d’auteur en quelques clics. Jon Oringer, fondateur de Shuterstock, a mis ce model business en place.

Il avait commencé par ses propres photos (30.000 photos prises par son appareil, un Canon Digital Rebel). Son concept est vulgarisé aujourd’hui, mais il en était le pionnier : acheter le droit d’auteur de milliers de photos à usage commercial grâce à un abonnement sur un site web, shutterstock.com.

Le succès était au rendez-vous et la charge du travail aussi. Jon Oringer se convertit en growth hacker et proposa à des photographes et des créateurs d’images de déposer leurs réalisations sur son site. Une commission leur est versée pour chaque téléchargement payant de leurs photos.

Alors qu’il fut l’unique employé de sa start-up en 2003, le fondateur de Shutterstock l’introduisit en bourse en 2012 ! Sa bibliothèque proposait 18 millions d’images libres de droits.

La recette de cet exemple de growth hacking est d’ordre économique : répondre à une demande latente par une offre adaptée. Le coup de pouce de la technologie est le plus qui garantit le succès.

Canva

Canva : exemples de growth hacking

Commençons cet exemple de growth haking par un conseil d’une co-fondatrice :

Et c’est ce qu’elle a fait avec Cliff Obrecht pour lancer Fusion Books (plateforme pour éditer en ligne des outils textuels pédagogiques) et ensuite avec Cameron Adams pour créer la populaire plateforme Canva.

Canvas est valorisé à plus de 6 milliards de dollars et compte plus de 20 millions d’utilisateurs dans 190 pays. Quelle est donc la stratégie growth hack qui a permis cet exploit ?

Qui de mieux que Mélanie de Canva pour répondre à cette question ?

« On me demande souvent quelles tactiques nous avons utilisées pour propulser les premières étapes de croissance de Canva. Ma réponse est toujours la même. Nous ne nous sommes pas concentrés sur l’ingénierie de la viralité, le référencement, le SEM, le marketing de contenu ou tout autre marketing. Nous nous sommes appuyés sur la puissante dynamique du bouche-à-oreille qui a été stimulée par le fait d’avoir un produit qui résolvait des problèmes importants pour nos utilisateurs»

MELANIE PERKINSON

Nous la croyons sur parole. Mais il faudrait ajouter que l’arrivée de Guy Kawasaki (ex-marketeur Apple) qui rejoignit le trio en 2014 a accéléré davantage la croissance de Canva. Un an après son arrivée, le nombre d’utilisateurs a explosé : de 150.000 à 4.000.000 !

La stratégie d’expansion de Canva est basée sur l’élargissement de l’offre (Canva pour l’éducation…), sur des acquisitions (Pexels, Pixabay) et sur des partenariats (FedEX Office). Son âme est à trouver parmi les paroles de Mélanie.

Bonne inspiration !

Bon growth hacking !

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