Cette semaine, Google annonça – via un simple tweet – l’arrivée de sa technologie SynthID Text pour le grand public. Il s’agit d’un outil marqueur de texte destiné à détecter les contenus générés par l’intelligence artificielle. P
Doit-on en conclure que SynthID Text (un service Google) va combattre Gemini (un autre service Google) ? La réponse n’est pas si évidente !
SynthID Text de Google, c’est quoi ?
SynthID est un marqueur de texte IA. Comme pour les photos, cette fonctionnalité Google permet d’insérer une des informations de marquage (filigrane pour les images) sur les textes créés par l’IA.
Théoriquement, cette technologie, déjà intégrée à Gemini, devrait permettre de détecter si un texte est généré par un outil IA ou par une ‘intelligence humaine’. Le géant de la recherche sur le Web avertit que SynthID est capable de fonctionner même lorsque le texte a été bricolé, sans pour autant altérer ni sa qualité (à discuter) ni sa vitesse de chargement.
En clair, Google déclare installer des mouchards sur les textes Gemini !
Les limites admises de SunthID Text
Google admet que son marqueur de texte présente des limites. Par exemple, SynthID Text n’est pas très performant avec un texte court, avec un texte réécrit ou traduit d’une autre langue, ou encore avec des réponses à des questions factuelles. Toutefois, il serait performant sur les textes longs : avertissement lancé aux amateurs !
Et du côté Open AI ?
OpenAI sait déjà marquer les textes générés par l’IA, mais hésite à le faire pour des raisons commerciales et techniques. L’idée d’un filigrane à installer fait son chemin chez tous les concepteurs d’outils IA, car le législateur s’y est mêlé. Certains pays ont en effet rendu obligatoire le marquage de contenus IA (La Chine, et bientôt les USA).
Un avertissement a été lancé par l’European Union Law Enforcement Agency. Selon des statistiques récentes, 90 % du contenu en ligne pourrait être généré par intelligence artificielle d’ici à 2026, l’enjeu est civilisationnel !